dimanche 19 décembre 2010

Episode 1 : Le quatuor Rouhana à Genève, 4 décembre 2010

Charbel Rouhana (copyright Z. Haddad).
Après de nombreuses péripéties, l’heure du congé sabbatique est arrivée, fin novembre. Et un congé, cela se fête ! En musique ! 

Hasard et bonheur du calendrier, le quatuor Charbel Rouhana a accepté de donner une représentation unique, le 4 décembre 2010, à la Salle centrale Madeleine, en plein cœur de Genève. En chefs d’orchestre du concert : ma « petite entreprise », « Le Z Link », et l’association Rencontres et cultures du monde arabe.

De longs préparatifs nous mènent à ce samedi blanc et aux dernières répétitions menées tambour battant, entre deux éclats de rire avec les musiciens. Malgré la neige particulièrement abondante et le verglas qui couvre déjà les routes, les spectateurs affluent. 

Nous sommes sous le zéro, mais la température ne fera que monter, au rythme des interprétations et des improvisations de l’ensemble : les albums « Sourat – Trait d’union », « Khateera », « Doux Zen » sont passés en revue, au milieu des acclamations et des applaudissements du public. Comment imaginer que ces instruments sont capables de créer autant de sons, de sensations et d’émotions ? 

Résultat : un magnifique dialogue culturel entre les artistes et la salle. Une soirée appréciée de tous, quelles que soient les traditions musicales des uns et des autres. Une joie et un enthousiasme qui me propulsent au nirvana ! Un réel bonheur ! 

Et je ne peux que remercier Abboud, la guitare basse magique qui m’a fait redécouvrir le phénoménal « Smoke on the Water » de Deep Purple, sur les bords du lac Léman ; la joie communicative du riq de Ali qui m’a fait bondir de mon siège plus d’une fois ; l’envoûtante douceur du violon d’Antoine qui m’a, elle, ramené à mon enfance dans les montagnes libanaises ; et Charbel de les avoir tous réunis autour de son oud pétillant de notes colorés et d’énergie.

Dans un précédent article, j’avais découvert « un musicien doté d’une générosité et d’une grandeur d’âme à fleur de peau. Pures. Simples. Contagieuses, qui sait. Un artiste philosophe, dont la musique emporte comme un tourbillon et file comme un rêve de beautés. Un rêve aussi pour que demain ne soit pas comme hier. Pour que, comme il est dit dans "Salami ma’ik", la paix soit avant et après la parole. » 
Abboud El Saadi 
(copyright Z. Haddad).

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Super mega blog

Zahi a dit…

merci!

Alexa a dit…

Coe tu auras pu le remarquer, je n'ai assiste ni au 1er ni au 2nd concert de Charbel Rouhana a Geneve. Cela ne m'attirait simplement pas... sans vraiment savoir pourquoi. Mais apres lecture de cet episode, il est certain que je ne manquerai pas la prochaine occasion de le voir en concert!:-)

Zahi a dit…

En voilà une bonne nouvelle! Je pense vraiment qu'il vaut le détour :o)